© Pretty Pictures
Peter découvre que sa femme, spécialiste en chaussures, a reçu des messages d'un autre homme, en provenance de Milan, ville où celle-ci se rendait régulièrement. Sa femme étant soudain sorti de sa vie, il décide de se rendre lui-même en Italie, à Milan...
Le problème de « The other man » ne provient pas de son casting. En effet, Liam Neeson fait des merveilles en mari trompé, nerveux, naviguant entre peur panique et colère à peine contenue. Antonio Banderas, sait aussi convaincre, surtout une fois que son image patinée de séducteur latin, aura volé en éclat suite à la découverte de sa véritable situation. Quant à Laura Liney, elle rayonne au travers de chacun des flash-backs, images animées prises au caméscope, qui symbolisent ses instants clandestins auprès de l'amant, bonheur volé à un mari forcément fou de jalousie.
Du coup, le défaut du film, qui fait que l'ennui pointe son nez dès la première demi-heure, est certainement à chercher du côté d'un déséquilibre entre l'irritante carte postale d'un bonheur à l'italienne, fait de promenades en bateau sur le lac de Côme et d'escapades dans des hôtels de luxe, et la partie qui suit la découverte de la véritable nature du personnage de l'amant. La confrontation entre mari et amant, autour de parties d'échecs inutilement symboliques, n'a rien de passionnant. Et leurs joutes verbales non plus. C'est finalement le retournement de situation final qui pourrait sauver le film, si celui-ci n'avait pas déjà été utilisé à maintes reprises dans d'autres productions de ces dix dernières années. Dommage, car l'émotion finissait par se faire jour.
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