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Quittant sa ferme, une jeune femme se perd sur une route de l'Oregon et fait de biens étranges rencontres…
Comment passer au long-métrage quand on a une (petite) reconnaissance en tant que réalisateur de courts expérimentaux ? En continuant sur la même voie ! Voilà ce qu’à du se dire Galvin Reeder en attaquant la mise en scène de "The Oregonian", mystérieux projet que sa bande-annonce vendait comme un délire horrifique hérité du cinéma de David Lynch. Mais ce qui fonctionne sur une courte durée ne fonctionnera pas forcément sur 80 minutes.
Déjà passablement incompréhensible dans sa narration « éclatée », "The Oregonian" se révèle d’une facture technique plus que douteuse, entre bruitages assourdissants, acteurs hystériques et effets de montage aptes à donner la migraine. La pauvre Lindsay Pulsipher, mauvaise comme c’est pas permis, semble bien en peine de donner corps aux délires autistes du cinéaste. Ce dernier, en cherchant à se rattraper in fine à une classique histoire de couple en péril, accentue les aspects les plus amateurs de son film. Car entre ses personnages inutiles déblatérant des dialogues sibyllins, et son atmosphère de survival filmé entre potes bourrés, "The Oregonian" se vautre dans tous les travers possibles et imaginables. N’est pas Lynch qui veut, et surtout pas Galvin Reeder !
LA BANDE ANNONCE
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