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Au début du XIIIe siècle, l’instabilité règne en Norvège. Le trône est âprement disputé, complots et trahisons menant à l’assassinat du roi. Les partisans de ce dernier, surnommés les « Birkebeiner », se donnent alors pour mission de cacher et protéger le seul héritier légitime du trône, un nouveau-né nommé Håkon...
Sortie en VOD le 30 avril 2017, et en DVD et Blu-ray le 9 mai 2017
Il est tout à fait envisageable que ce film ait un certain retentissement (plus ou moins patriotique) en Norvège, où les « Birkebeiner » font partie du roman national et de la culture populaire, cette légende étant par exemple à l’origine d’une importante course de ski de fond, la « Birkebeinerrennet ». Ailleurs, on aura plus de mal à cerner le contexte médiéval scandinave auquel le film fait référence !
Malgré cette difficulté culturelle initiale, le réalisateur Nils Gaup donne l’impression de vouloir surfer sur l’engouement pour "Game of Thrones". Il n’y a certes aucun aspect fantastique dans ce film, mais tout peut apparaître comme un calque de la série culte : le cadre médiéval enneigé, les luttes de pouvoir et complots en tous genres, mais aussi la présence de Kristofer Hivju (qui joue Tordmund dans la série et qu’on a également pu voir dans des films comme "Snow Therapy" ou le récent "Fast and Furious 8") ou encore la musique qui sonne souvent comme un véritable plagiat des magnifiques compositions de Ramin Djawadi !
Oui mais voilà : d’une part Nils Gaup et ses divers collaborateurs n’ont pas le talent des créateurs de "Game of Thrones", d’autre part le film est trop court pour développer correctement les personnages et les intrigues. Ainsi, "The Last King" accumule les clichés (les dialogues, au secours !) et les incohérences, notamment avec l’évolution brutale ou l’inconsistance de certains personnages tels que la jeune Kristin, timide et terrorisée, qui développe soudainement une faculté de séduction à des fins stratégiques ! Les scènes d’action arrivent ça et là à donner un peu de piment et d’originalité à l’histoire (surtout la poursuite à ski, qui n’est toutefois pas sans défauts de réalisation) mais les qualités sont globalement trop maigres pour sauver l’ensemble, qui reste au mieux plaisant.
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