David, peintre à succès, alors qu’il est en train de tromper sa femme, perd sa fille de 7 ans. 5 ans plus tard, alors qu’il a tout perdu et qu’il ne sait comment oublier et se racheter, David découvre un moyen de voyager dans le passé, et de remonter juste avant le tragique évènement...
e Grand prix de la cuvée 2010 du Festival de Gerardmer divise. Si tout le monde, ou presque, est conscient que « The Door » est un (très) bon film, doté d’une profondeur certaine et au message assez évident pour être très efficace, certains pensent malgré tout que sa place ne mérite pas le haut du podium. Ce prix peut d’ailleurs plus desservir le film que lui rendre service (en se mettant à dos des spectateurs l’ayant aimé mais qui auraient préféré voir quelque chose de plus sanglant ou de spatial occuper sa place). Mais qu’en est il réellement ?
Après la mort de sa fille, alors qu’il « manquait au devoir conjugal », le monde va s’écrouler pour David. Les grandes questions que pose le film sont multiples : Peut on changer le passé ? En a-t-on le droit ? Quel est le prix à payer pour racheter son bonheur ? David va découvrir très rapidement que de sauver sa fille, comme il l’avait tant souhaité, a un prix conséquent. Cet effet papillon va bouleverser sa vie et celle de sa famille. La rédemption est possible, mais afin de ne pas perdre son âme (nos sommes en plein dilemme faustien), David va devoir trouver à travers des sentiments plus purs, la force d’accepter les évènements.
N’étant pas le seul à avoir traversé cette porte (qui n’a jamais souhaité revenir en arrière ?), David va se retrouver peu à peu confronté à ceux à qui cette situation convient et qui ne sont pas prêts à la voir remise en cause. Ce qu’il faut retenir est que c’est finalement en acceptant le passé que l’on peut vivre le présent et construire le futur. Porté par un Mads Mikkelsen dantesque, « The Door » est donc au final un petit thriller fantastico-philosophique qui ne vous laissera pas insensible.
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