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Une jeune fille hérite d'une vieille maison, d'une branche éloignée de sa famille. Elle se rend dans cette Amérique profonde en compagnie de quelques amis. Là-bas quelque chose ou quelqu'un les attend de pied ferme. Armé d'une tronçonneuse…
Reprenant exactement là ou se terminait le "Massacre à la tronçonneuse" original de Tobe Hooper, ce film semble être une énième suite, réutilisant le schéma habituel « jeunes+tronçonneuse+ cris+découpage ». Mais passé la moitié du métrage, il emprunte une direction inattendue, car sans lever le voile sur l'intrigue, la famille passe avant tout. Et même si cette voie a été partiellement utilisé lors du "Massacre à la tronçonneuse 2", il utilise cette fois ci le matériau d'origine et assure une certaine continuité dans la chronologie « tronçonniene! ».
Mais voilà le jeu toujours aussi caricatural des jeunes acteurs mono synaptiques (je crie ou je cours / je vais vers la porte qui grince / je m'attache trop bien dans une voiture qui se renverse) empêche une réelle progression narrative et ne permet jamais ni a l'intrigue, ni à la tension de décoller. La réalisation est plate et prévisible, rien à voir avec la version moderne de Marcus Nispel ou le Tobe Hooper. Certes, la seconde partie du film devient plus un thriller qu'un film d'horreur mais le final, qui aurai pu être beaucoup plus malsain (et correspondre finalement le mieux à la série), est atteint par une morale presque consternante pour un tel hymne à la dégénérescence de la famille redneck.
Alors en fin de compte, le film est décevant, d'autant plus que la direction inattendue avait ouvert une voie sacrément excitante. Bien sur il est en 3D, ce qui ne sert à rien, mais ça n'est pas nouveau, comme d'habitude, quelques effets de style visuels, mais pas d'aide à la narration, ni implication du spectateur. À quoi ça sert (à part prendre plus de sous au spectateur...), on se le demande encore…
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