©Columbia TriStar Films
Malgré la défaite des machines il y a près de 12 ans, le jeune John Connors (Nick Stahl) se terre et ne dévoile son identité à personne. Alors qu'il réapparaît dans la région de Los Angeles, une nouvelle et terrible Terminatrix est envoyée afin de le supprimer, lui et tous ceux qui lui viendront en aide. Bien sûr le Terminator fait aussi son grand retour et vient en aide au futur chef de la résistance, ainsi qu'à une de ses amies qui joue un rôle bien plus important qu'elle ne semble le penser dans le futur de l'humanité…
Et c'est reparti pour un tour, tout étant là pour le plaisir du spectateur : les acteurs ( du moins l'incontournable Arnold), la méchante très vicieuse et pleine de surprises, des effets spéciaux impeccable et des scènes d'action vraiment époustouflantes. Bon tous les ingrédients afin de réussir une suite sont à leur place, mais cerise sur le gâteau, malgré( ou grâce à la défection de James Cameron de ce navire là), les producteurs se sentirent obligés de nous donner un bon scénario à nous mettre sous la dent.
En moins de deux heures on découvre alors bien des choses sur la résistance et sur les machines. Ce qu'on nous avait tout juste nommé dans le film précédent, nous est alors décrit avec précision dans celui-ci. Et là où les scénaristes arrivent même à nous bluffer, c'est en expliquant que les événements de ce film découlent simplement malheureusement, des actes et des choix fait par John Connors dès sa rencontre avec le Terminator en 1991. C'est d'ailleurs le scénario qui accroche le plus le spectateur et le tient en haleine.
Mais comme un Terminator ne serait pas un film appréciable sans son lot de scènes spectaculaires, là aussi, afin d'éviter la comparaison avec Cameron, ils ont surdimensionnées les moments de bravoures.
- Vous aimez voir Arnold poursuivant poursuivi ? Pas de problème le réalisateur vous règle une course poursuite qui restera dans les annales, effaçant juste deux mois après, les " matrissiennes prouesses ", avec un camion grue géant poursuivant en compagnie de 6 véhicules sans conducteurs, les héros, dans leur petite fourgonnette, à travers une ville remplie d'autres voitures (à croire que les gens attendent le passage de ces monstres pour sortir de chez eux).
- Vous aimez voir Arnold se battre autant avec un adversaire qu'avec des murs ? Pas de problème, ces affrontements homériques, entre le vétuste cyborg et sa nouvelle Némésis, resteront aussi un moment de pure folie, tant le réalisateur semble s'amuser à filmer ces deux personnages, en train de raser la moitié du décor par leurs seules empoignades. Et ainsi de suite, on va de surprise en surprise et on découvre des effets spéciaux, qui sans être révolutionnaires, sont parfaitement maîtrisés et utilisés(il faudra expliquer à certains que des effets spéciaux même révolutionnaires, il faut que ça soit crédible pour être parfaitement appréciés ! Waschowsky comprendra).
Bon d'accord, les défauts de ce film semblent aussi se cacher dans ses qualités. La redite de certaines scènes du film précédent, un humour un peu potache et qui, même drôle, à tendance à se répéter un trop au cours du long métrage. Un bon film d'été avec son lot de scènes surprenantes, d'exclamations et de surprises, sans compter sur une fin terrible et qui renoue avec le cinéma d'anticipation des années 70 où le pessimisme prenait le pas sur la satisfaction de l'acte accompli.
Alors Terminator 3 réussite ou pas ? Réponse avec un grand OUI, et si la même équipe reste aux commandes, on attend avec impatience la suite sans problème.
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