Un Indiana Jones espagnol qui ne démérite pas

Évocation amusante d'Indiana Jones, AlanQuaterman et autres aventuriers chercheurs de trésors, ce dessin animé espagnol est bourré de mécanismes protecteurs de cités secrètes, de boules en feu qui manquent de vous écraser, de planchers qui se dérobent et autres codes secrets, ou messages à déchiffrer. Les parents, fans du genre ou non, y trouveront donc leur compte, alors que les plus petits se délecteront de la maladresse d'un héros aussi peu doué pour son faux métier d'archéologue que pour emballer celle qui l'attire irrésistiblement, à savoir, la fille d'un réputé chercheur.

Le scénario joue avec la peur ancestrale que Tad a des momies. Allusion croustillante, celle-ci est due à une publicité qui faisait face à sa maison étant petit, et fort appropriée à la crise immobilière espagnole actuelle, car elle indiquait : « ne vous laissez pas momifier par votre emprunt immobilier » ! Anti-héros à la bonne bouille qui doit forcément mentir, se faire passer pour quelqu'un qu'il n'est pas, Tad est flanqué d'un chien un peu idiot mais chanceux au possible, qui se bat en duel avec un perroquet muet plutôt roublard, qui communique avec des panneaux écrits (il passe son temps à lui voler ses cookies pour chien...). Autre personnage secondaire savoureux, un péruvien qui a le sens des affaires, toujours prêt à monnayer son aide et planquant une vraie quincaillerie à vendre sous son poncho. Un quatuor auquel vient se rajouter la charmante fille du professeur, pour mieux embarquer les gamins dans de trépidantes aventures pour ces vacances de Pâques.