affiche film

© Sony Pictures Distribution France

SUPERGRAVE

(Superbad)


un film de Greg Mottola

avec : Jonah Hill, Michael Cera, Christopher Mintz-Plasse…

Trois adolescents décident, avant leur séparation scolaire et universitaire, de réussir leur dernière soirée ensemble, tout en y alliant si possible leur « première fois » avec une fille ! Mais la théorie et la pratique sont deux concepts bien différent, et ils vont l'apprendre à leur dépend…


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Photo film

Entre émotion et érection !

Ce film s'inscrit dans la veine de « 40 ans toujours puceau », sorti l'année dernière sur nos écrans, et produit par la même bande, même si par le sujet il se rapproche plus des « American pie(s) ». Mais au passage, il se permet en plus d'être drôle, de décrire une frange de la jeunesse américaine plutôt isolée durant l'adolescence. A la fois cru, vulgaire (dans les dialogues) et émouvant, ce film transmet, essentiellement grâce à ses trois jeunes acteurs, une vision réaliste de cette période la vie de chacun, en apportant un éclairage aussi désespérant que drôle aux déboires des personnages. Mais le tout restant tout de même une comédie, on n'échappe pas aux situations loufoques et autres répliques qui tuent, ceci à un rythme endiablé !

Tout s'enchaîne logiquement, de la recherche d’alcool par des mineurs, à la soirée débridée, et le spectateur ne se lassera pas de voir nos trois compères, au demeurant parfaitement décrits, alterner les espoirs et les désillusions. Car ce qui apporte sa fraîcheur au film est la façon dont tous les types de personnages se comportent : les filles peuvent être aussi hard que les garçons, en acte comme en paroles, les jeunes adultes, globalement les plus « graves » ou attardés, tentent de retrouver leurs premier émois d'adolescents alors que les plus jeunes cherchent sans cesse à aller plus vite que la musique ! Tout ce petit monde se croise et interagit avec causticité dans le regard et le propos !

En fin de compte, une comédie américaine « teenager », qui révèle plus de qualité que son titre peut le laisser supposer, sans pour autant perdre la matière première de ce genre : le gag gras, parfois vulgaire mais toujours aussi absurde !

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