© Surreal Distribution
Une jeune mère, femme de ménage, trouve le moyen de mieux gagner sa vie pour enfin payer l’inscription de son fils dans une école privée, en devenant nettoyeuse des lieux des crimes. Elle propose à sa jeune sœur de s’associer avec elle. Ça tombe bien, cette dernière vient de se faire virer du restaurant où elle travaillait comme serveuse…
Il ne suffit pas de reprendre la recette de « Little Miss Sunshine » pour rééditer un aussi beau succès. « Sunshine cleaning », film copié/collé créé par les mêmes producteurs et qui reprend jusque dans le titre la filiation à « Little Miss Sunshine », n’arrive finalement pas à la cheville de son prédécesseur… Pourtant la famille dégénérée est bien là, le fils perturbateur emmerde aussi son monde, l’improbable concours de beauté est remplacé par l’improbable nettoyage des scènes de crimes, et Alan Arkin, qui crevait l’écran dans « Little Miss » en grand-père accro aux drogues, nous refait le coup d’une incroyable présence scénique.
Malheureusement, aucune originalité. Le minimum syndical, c’est un peu ce qui pourrait résumer le film. « Gentillet » aussi. On se marre un peu par-ci, par-là. Mais rien ne retient réellement l’attention, si ce n’est l’idée de départ du film, il faut bien l’avouer, assez amusante. Ensuite, tout manque cruellement de ferveur, de rythme et de verve. Hormis les comédiens tout n’est que superficiel.
Retenons donc les deux jeunes talentueuses actrices qui sont finalement l’attrait principal de ce « Sunshine cleaning ». Amy Adams est d’une fraîcheur innocente qui contraste à merveille avec son nouveau boulot à l’ambiance « Six feet under ». Emily Blunt est toujours épatante arrivant à donner une consistance à n’importe quel rôle bas de gamme.
Le film, lui, reste globalement au ras des pâquerettes. Messieurs les producteurs, au lieu de surfer sur la vague d’un succès, essayez de renouveler vos idées. Tout le monde en sortira gagnant.
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