Un homme solitaire se retrouve coincé entre deux camps qui se sont déclaré une guerre ouverte: les « blancs » et les « rouges »...
La scène d'ouverture annonce la couleur: Tarantino, habillé en Mexicain, abat un oiseau d'un coup de revolver. Lui tombe alors dans les mains un serpent, dont il extrait à l'aide d'un couteau, un oeuf maculé de sang ! Applaudissements une salle conquise d'avance. Malheureusement, le reste de ce remake-prequel du western culte « Django » n'est pas à la hauteur des espérances. Alignant certes quelques scènes d'anthologie (voir la leçon sur Shakespeare), récupérant ponctuellement les codes du premier (refus d'un choix entre deux camps, cercueil cachant une mitraillette...), le nouveau Takeshi Miike (« Ichi the killer », « La mélodie du malheur ») ne surprend pas ni ne provoque l'hilarité comme réussit encore à le faire l'original.
Seuls les acteurs japonais parlant anglais et Tarantino prenant l'accent correspondant resteront dans les mémoires. Et ce ne sont pas les coiffures (ou coiffes) surréalistes, ni les bruitages incongrus appliqués aux mouvements ou aux clignements des yeux d'un des « rouges », qui arracherons au spectateur un sourire. Car au final les japonais ont des faciès bien moins riches et impressionnants que les mexicains de l'original. On a parfois du mal à croire à leur méchanceté, même quand ils embrochent les gens à l'aide d'une croix en bois. Quelle déception.
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