©Columbia TriStar Films
Deux ans après avoir combattu et vaincu le bouffon vert, Spider Man se retrouve aux prises avec un nouvel ennemi, le docteur octopus, savant devenu l'esclave de son invention. Côté vie privée tout va de travers, car joindre la vie de super-héros à celle de jeune homme dans son époque, pose de plus en plus de problèmes à Peter Parker…
Le nouvel opus des aventures de l'homme araignée est sur les écrans et cela serait un mal ou du pur masochisme que ne de pas aller profiter de ce film. Donnons d'abord une excellente mention pour les effets spéciaux, qui pour une fois servent vraiment le propos du film, en permettant d'y intégrer l'intégralité des expressions et des mouvements favoris de l'homme araignée. De ses ballades de gratte-ciels en gratte-ciels, au combat titanesque contre le docteur octopus sur le toit d'un métro lancé à vive allure, rien ne nous est épargné et c'est tant mieux.
Si le scénario se perd dans un rythme un peu lent dans la seconde partie du film, il présente de nombreux avantages pour le fan de base, comme la plupart des américains à qui le film est destiné de prime abord. Car l'histoire, non contente de développer la psychologie des personnages existants, y intègre de nombreux seconds rôles qui pourraient avoir leur importance dans les épisodes à venir. Cette démarche respecte en tous lieux celle connue dans les comics, où des actions entraînent d'importantes conséquences quelques numéros plus loin. Chaque détail a son importance et cela est parfaitement restitué dans le film de Sam Raimi.
Le casting est parfait, et Alfred Molina est tout simplement « le » docteur Octopus, ce qui de premier abord n'est pas évident. Et puis tous ces seconds rôles apportent leur touche d'humour et de tristesse à ce film où les sentiments de chacun sont pris en compte et amenés au spectateur. D'autant que le dénouement amène bien des interrogations et des espoirs aussi !
Un pur film de super-héros avec tout ce qui compte dans ce genre de film : action époustouflante et bluffante, humour et surtout amour. Seule une baisse de régime dans la seconde partie, où les dialogues et les discours deviennent un peu prédominants, atténue l'impact de cette réussite. Vivement la suite !
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