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Valentin, sdf, vient de s'installer pour quelques mois dans l'appartement de son oncle. Il fait connaissance de ses voisins d'en face, Hélène, auteur à succès et son fils Jérémie, dont le chat semble souvent se réfugier chez lui...
On ne peut pas dire que le scénario de « Si c'était lui... » soit ni très crédible, ni très original. Du fait des thèmes abordés, choc entre aisance et pauvreté, intégration, différence entre discours bien pensant et actes, on pense nécessairement à « Travaux » de Brigitte Rouan, comédie festive et barrée, déjà emmenée par Carole Bouquet. Du coup, la comédie de Anne Marie Etienne paraît bien pâlichonne en comparaison, ceci malgré quelques dialogues acerbes bien sentis. Peut être parce qu'on a du mal à croire au personnage de Marc Lavoine, pourtant bien abimé, dont les résistances et défenses ne tiendront pas bien longtemps. Et là où la comédie sociale fonctionne plutôt bien, l'histoire d'amour reste en panne.
Heureusement, le film est servi par une Carole Bouquet au meilleur de sa forme, capable d'asséner avec toujours autant d'aplomb, les insultes les plus vachardes. Droite, têtue, elle est le moteur d'une histoire qui ne déraille vraiment qu'au contact d'une certaine Florence Foresti, formidable de ringardise et de solitude contrôlée, en soeur limite dépressive. Chacune de ses apparitions provoque un fou rire, notamment dans ses maladresses vis à vis d'un possible prétendant, rencontré par erreur dans un restaurant. Dire que ces deux actrices valent de l'or ne serait pas exagéré.
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