affiche film

© UIP

SHREK 2


un film d'animation de Andrew Adamson, Kelly Asbury, Conrad Vernon

avec : les voix de Mike Myers, Eddie Murphy, Cameron Diaz, John Cleese, Antonio Banderas, Rupert Everett, Julie Andrews, Jennifer Saunders, Larry King, Alain Chabat…

Dans le royaume de Far Far Away, les parents de Fiona souhaitent recevoir Shrek et sa femme, pour célébrer dignement leur mariage. Mais l'aspect de leur fille et les manières peu convenantes de l'ogre vert, poussent le père de Fiona à tenir sa promesse envers la marraine de celle-ci, et à manœuvrer pour qu'elle épouse Charmant, prince, et fils de la dite marraine…


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Photo film

Si Hollywood m'était conté…

Encore plus féroce et rythmé que le premier, Shrek 2 délaisse le royaume de Disneyland, pour s'intéresser à un autre, beaucoup plus réel et tordu : le microcosme hollywoodien. Dès l'arrivée du couple dans la cité où vie la belle famille, les détails sont assez éloquents. Du « Far Far away » inscrit en grandes lettres blanches sur un flan de colline, aux noms des vastes propriétés (Cendrillon…), tout évoque la célébrité, la richesse et le luxe d'Hollywood. Jusqu'au cérémonial du tapis rouge, brillamment ridiculisé. Ainsi, la présentatrice annonce les vedettes, dont la belle au bois dormant, qui forcément, s'écrase au sol en sortant de son carrosse, puisqu'elle dort…

Les scénaristes se sont donc lâchés, fort certainement portés par le succès du premier épisode. Et outre les allusions à divers contes classiques (dont le chat botté, devenu ici, potté…), on sent fortement l'influence des soap, feuilletons télés à la Dynasty ou Dallas, et autres potins de magazines people à scandale. L'humour pétomane est plus en retrait et le film gagne en cohérence. Jubilatoire dans certaines chamailleries souvent basées sur un idée simple ( l'âne qui fait claquer sa langue pour passer le temps, lors du voyage…), le film ne retombe jamais au niveau rythme, épuisant les zygomatiques du spectateur de tout âge. Un grand moment de rire irrévérencieux, porteur de messages sur l'acceptation de la différence, et qui fera les belles heures de la fête du cinéma.

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