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Dans le comté de Hazzard, la vie tranquille des habitants, n’est bousculée que par les joyeux cousins Duke et leur mythique voiture, Général Lee. A son bord ils sont en permanent conflit avec le shérif local Rosco et son supérieur Boss Hog. Une fois de plus ils vont devoir s’opposer à ces deux margoulins prêts à tout pour augmenter leur pouvoir et surtout leur fortune...
Si ce film, tiré d’une série TV qui à son époque avait connue une certaine renommée (on en cherche encore les raisons exactes !!), ne deviendra pas un classique du genre, il nous amène vers les sentiers de la comédie Redneck (les bouseux du fin fonds des USA !), illustrée en son temps par deux films de Clint Eastwood, dont « Dur doux et dingue ». En reprenant à la fois les standards de ce genre de film et les grandes lignes conductrices de la série, on a à faire à un film sympathique, sans prétention, qui amuse (souvent !) qui surprend (de temps en temps) et qui émeut (rarement, cf. les shorts en jeans de Jessica Simpson !!).
A part cela, le scénario semble tout droit tiré d’un épisode de la série sauf qu’il s’étire, sans réelles longueurs, mais sans trop de rythme non plus, sur 1 heure 30. Notons que le seul aspect qui a tété renforcé ici est la comédie et les facéties des deux cousins. Tout au long du film ils ne cessent de se chamailler, sans trop de bruit mais avec des conséquences souvent fâcheuses pour l’un et l’autre, surtout qu’entre un coureur de jupons invétéré et un fou du volant plus proche de sa mécanique que du corps des autres, on a à faire à un beau duo d’allumés.
D’autre part les méchants sont bien moins caricaturaux que dans la série, ce qui finalement amoindri leur impact et la bêtise dans laquelle ils s’enferment. Dommage. Enfin le reste de la famille est à l’emporte pièce, complétant donc gentiment le casting. Aux côté d’un oncle Jess plus country que jamais et très (trop !!) blagueur, on remarque surtout la magnifique cousine Daisy, qui n’a de canard que la démarche. Lorsqu’elle vient soutirer des informations à quelques males libidineux et figés par tant de lascivité, on transpire avec eux, dommage que son rôle ne se limite qu’à cela, ces comportements se répétant un peu trop souvent au cours du film.
Signalons enfin que la dernière héroïne de ce film, la belle voiture orange délavée avec ses portières soudées et son klaxon déraillant, a son importance. Elle traverse le film sans trop de dommage, après quelques sauts dans tous les sens et autres poursuites se terminant dans le décor. Les cascades, classiques, passent bien, avec un certain rythme, renforcé par une musique country rock très agréable (un film avec du AC-DC ne peut être mauvais !).
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