affiche film

SHARK

(Bait – 3D)


un film de Kimble Rendall

avec : Julian McMahon, Xavier Samuel, Sharni Vinson...

Alors qu'il est sur le point d'épouser la sœur de son meilleur ami, un maître nageur voit ce dernier se faire dévorer par un requin blanc. Quelques années plus tard, le traumatisme à peine digéré, il revient sur place, après un certain temps passé en Asie. Mais alors qu'il est dans un supermarché, un tsunami frappe la côte et il se retrouve pris au piège au milieu des rayons inondés, en compagnie d'un groupe de personnes, mais aussi de plusieurs requins qui en ont profité pour pénétrer dans les lieux...


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Photo film

Un slasher à l'efficace second degré

Découvert en séance de minuit au Festival de Venise 2012, « Shark » est un film efficace, ne reniant pas ses influences (« Les Dents de la mer » de Spielberg ou « Zombies » de Romero), et voguant entre le film de monstre et le slasher. Doté d'un humour second degré à toute épreuve, le scénario de « Shark » s'amuse à décimer un à un ses personnages, passant en revue différentes manières de mourir qui raviront les fans du genre (voir par exemple le gardien dont le bras reste accroché à un rayon alors que sa tête s'éloigne...).

L'histoire n'a rien de bien innovant. Elle débute par une classique scène de traumatisme initial où un surfeur se fait dévorer (oui mais en 3D), et se poursuit avec la formation d'un groupe de personnes survivant à la fois à un braquage qui tourne mal et à un tsunami. Ils sont donc 10 enfermés dans ce supermarché inondé, avec ses pièces, ses dédales. Il y a le braqueur, l'ex, le petit ami et sa femme, une fille et son père flic, un agent de sécurité, le patron et un employé, ainsi qu'un pénible personnage cynique et ricaneur. Leurs compagnons de jeu pour l'ensemble du film : deux requins mangeurs d'hommes qui ont réussi à s'infiltrer jusqu'ici. Le but est alors simple : échapper aux requins et atteindre l'extérieur pour espérer trouver des secours.

Sans jamais se prendre au sérieux, « Shark » mène sa barque avec un certain suspense. Mais surtout il tourne gentiment ses personnages en dérision. On se régale notamment des scènes avec le couple de blonds coincé dans sa voiture avec son micro-chien, et tentant de survivre sous l'eau, avant de chercher à rejoindre les autres. On se souviendra aussi longtemps du surfeur simplet, qui en voyant la vague du tsunami, se dirige vers elle, subjugué, alors que tout le monde s'enfuit. Ce petit détail donne d'emblée le ton de ce thriller qui ne se prend pas au sérieux.

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