affiche film

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SECRET D’ÉTAT

(Kill the messenger)


un film de Michael Cuesta

avec : Jeremy Renner, Rosemarie DeWitt, Ray Liotta, Tim Blake Nelson, Barry Pepper, Oliver Platt, Paz Vega...

Californie, 1996. Gary Webb est un journaliste ambitieux qui travaille pour un petit journal local mais doit sa notoriĂ©tĂ© Ă  ses articles pertinents, qu’il rĂ©dige surtout sur des affaires de drogue. Le jour oĂč une mystĂ©rieuse lectrice l’appelle pour lui dire que le gouvernement amĂ©ricain est impliquĂ© dans un important trafic de drogue, sa vie va dĂ©finitivement changer



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Photo film

Seul contre tous

Entre les "Raisons d’Etat", les "Mensonges d’Etat", "L’Exercice de l’Etat", "Une affaire d’Etat" ou "Un ennemi d’Etat"
, on ne va bientĂŽt plus finir par savoir de quel film on parle ! Et ce n’est pas avec ce nouveau long mĂ©trage de Michael Cuesta (rĂ©alisateur des plus intĂ©ressants "L.I.E. " et "Twelve and holding") qu’on va enfin trouver celui qui fera la diffĂ©rence


Encore une histoire prétendument « secrÚte » qui, ici, associe la CIA aux rebelles du Nicaragua pour introduire de la cocaïne sur le sol américain et dont les bénéfices serviraient à armer les milices des Contras, groupes de lutte armée opposés à leur nouveau gouvernement sandiniste aprÚs la chute du dictateur Somoza.

Une histoire tirĂ©e d’un fait rĂ©el qui est bien plus intĂ©ressante sur plan du mĂ©tier des journalistes que sur celui des dealers du prĂ©tendu secret/complot au haut plus niveau. Sur un plan personnel, Gary Webb a pris d’importants risques pour couvrir ce scoop qui aurait dĂ» faire de lui une star du reportage journalistique.

Seul contre tous, il rappelle dans un autre registre, l’action d’une Erin Brockovitch et des journalistes des "Hommes du PrĂ©sident" qui tentent aussi de faire Ă©clater la vĂ©ritĂ©. Mais Cuesta n’est ni Soderbergh ni Pakula, et il alterne de façon trĂšs rĂ©guliĂšre les scĂšnes tendues avec celles plus laborieuses et soporifiques d’un complot international qui se focalise tout d’un coup sur un seul homme.

Car le film choisit en effet rapidement son camp et se trouve ĂȘtre davantage un biopic qu’un thriller politique, ce qui pourra en dĂ©cevoir plus d’un. Au final, le film est bien trop bavard et bien trop avare en action ! Et, entre deux siestes, on prendra plaisir Ă  voir se dĂ©battre avec autant d’énergie la jeunesse montante du cinĂ©ma amĂ©ricain, en la personne de Jeremy Renner.

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