© Les Films de l'Astre
Crime et prostitution de luxe en milieu friquĂ©. Un commissaire mĂšne lâenquĂȘte dans un milieu aisĂ© oĂč la vĂ©ritĂ© prĂ©fĂšre se taire...
« Sans Ă©tat dâĂąme » est tout Ă fait saisissant par la façon quâil a de nous renvoyer Ă lâĂ©poque des tĂ©lĂ©films policiers des annĂ©es 80 diffusĂ©s Ă l'Ă©poque sur notamment Antenne 2. On sây croirait, la musique, les personnages et lâintrigue⊠tous les ingrĂ©dients y sont. Le juge qui a vendu son intĂ©gritĂ© en Ă©pousant la femme dâun riche industriel et qui a des liens douteux avec la prostitution, le flic intĂšgre mais un peu ratĂ© que sa femme vient de quitter, la journaliste ingĂ©nue, la pute amoureuse et la mĂšre maquerelle au grand cĆur.
Les codes du tĂ©lĂ©film noir sont tellement repris quâon sâimagine assez rapidement que le rĂ©alisateur va sâamuser Ă les faire exploser ou les pervertir en cours de route⊠mais que nenni. Du dĂ©but Ă la fin, on reste dans le mĂȘme registre... La photographie est trĂšs belle et ça nâest pas un hasard car Vincenzo Marano a longtemps Ă©tĂ© directeur de la photographie. Pour le reste, mĂȘme si « Sans Ă©tat dâĂąme » est un film qui se laisse regarder et sĂ©duira peut ĂȘtre les nostalgiques du genre, on pourra attendre une Ă©ventuelle sortie sur le petit Ă©cran⊠sans Ă©tat dâĂąme.
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