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Dans un petit village bédouin, Layla se bat pour pouvoir se marier avec le garçon qu’elle aime alors que sa mère l’interdit de le revoir car elle sait que son mari s’élèvera contre cette union. Mais lorsqu’elle apprend que son mari a promis sa fille à un homme du village, la donne est soudain changée…
Un mariage est célébré au sein d’un petit village du Sud d’Israël. Hommes et femmes dansent séparément et, en marge de cette union, Jalila tente de garder la face. Celui qui se marie c’est son mari Suleiman, qui a choisi une deuxième épouse bien plus jeune. Pendant que les mariés partent en lune de miel, Jalila découvre que sa fille Layla fréquente un garçon à l’école. Sachant pertinemment que Suleiman n’autorisera pas cette relation, Jalila interdit à Layla de revoir le jeune homme et même d’aller à l’école. Mais Layla est une forte tête, bien décidée à vivre sa vie comme elle l’entend. De plus, ayant une relation privilégiée avec son père, elle est persuadée de pouvoir lui faire entendre raison.
Voici une nouvelle situation témoignant de toute la pression sociale et familiale qui est mise sur le dos des femmes au Moyen-Orient. L’amour, pour elles, est une chimère, et elles sont vouées à être mariées pour des arrangements familiaux où toute volonté de protestation fait courir le risque de fragiliser l’équilibre familial. Rien de bien nouveau en somme dans cette histoire de condition de la femme mais le film est suffisamment réussi et bien interprété pour retenir l’attention tout du long et découvrir ce que va finalement faire Layla.
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