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Une équipe de chasseurs de trésors lancée sur les traces d’un mystéreieux bateau – blindé datant de la guerre de Sécession, croise la route d’une équipe de la Croix Rouge, à la recherche de l’origine d’une épidémie dévastatrice. Tout cela se passe aux limites du désert du Sahara...
Aux portes du désert, point de nouvel Indian Jones à l’horizon. Car malgré la débauche de moyens octroyés à cette équipe de cow-boys modernes, aventuriers chercheurs d’antiquité (ça ne vous rappelle pas quelqu’un ?), le film ne décolle pas, peut être par défaut de finesse dans l’humour, orienté ici nettement côté mâles. Certes, les rebondissements sont légions et les décors impressionnants, mais où commence la surenchère s’arrête bien évidemment la crédibilité. En s’éloignant du trésor premier (le rafiot blindé) et en privilégiant une intrigue en forme de caution écolo, et humanitaire, les scénaristes esquintent le motif même de l’intrigue.
Et lorsque celui-ci revient sur le devant de la scène, certes démystifié, la fusillade mascarade n’est qu’un sursaut irréel que l’on ne peut regarder qu’au cinquième degré. Et la beauté du désert, presque sous exploitée, ne sauve pas le film de la caricature, quand il s’éloigne du peuple américain pour en approcher d’autres (les touaregs notamment). Avec un sourire en coin, on découvre alors que Lambert Wilson, est le méchant, toujours français, de service. Si ça n’est un cliché, enterrez moi dans le sable.
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