©metropolitan film export
Charlie est une pauvre petite brimée qui accumule des boulots de merde et n’a pas d’amour dans sa vie. Tout va être bouleversé lorsqu’elle rencontre le jeune, beau et riche Docteur Kevin Fields. C’est l’amour fou… mais les problèmes commencent lorsque Charlie fait la connaissance de sa nouvelle belle-doche…
Qu’attendre d’un film comme cela ? Mmmh… rien de plus qu’une accumulation de gags potaches, de situations clichés déjà vues 38 978 fois, de dialogues neuneu à souhait, de guimauve à re-vomir son Miko acheté avec le ticket de ciné, de personnages à baffer tous les 3 mots, de sur-jeu théâtral de boulevard hollywoodien, de couleurs rose bonbon et autres tons Barbiesques avec lumière édulcorée, de quotas de bonne conscience à l’Amerlock (l’ami homo, la noire sympa…), etc, etc, etc… Tout y passe, rien ne surprend ! Mais pris au 38 ème degré (voire plus), on peut passer un moment très détendant, en rigolant parfois grâce à certains gags (même si on les sent venir à 57 km à la ronde), à quelques rares dialogues qui témoignent d’une légère auto-dérision (qu’on aurait aimé voir poussée beaucoup plus loin) mais surtout à la moquerie qui nous envahit face au kitsch ambiant et au ridicule de ce film clichissime.
Du coup vous l’aurez compris, après « La Revanche d’une Blonde », et avant de nous livrer un remake de « Dallas » qui s’annonce palpitant (lol), Robert Luketic nous confirme qu’il surfe sur la vague déjà bien surpeuplée des réalisateurs américains inintéressants et sans talent. Quant aux acteurs, on pouvait rêver mieux pour un retour de Jane Fonda (après 15 ans d’absence !) ou pour une tentative de recyclage post-télé de Michael Vartan (espérons pour lui qu’il ne deviendra pas aussi ringard que sa tante Sylvie !). J-Lo, de son côté, continue à endosser encore et encore le même type de rôle cul-cul la praline, confirmant une fois encore qu’à part sa belle gueule on se demande toujours ce qu’elle peut nous offrir ! (Pudeur hollywoodienne oblige, en tout cas, ce ne sera pas autre chose !) Seuls deux acteurs secondaires nous rendent légèrement plus enthousiastes : Adam Scott et Wanka Sykes… malheureusement dans le rôle des 2 personnages-quotas déjà évoqués ! Bref encore une belle déception qu’on est impatient d’oublier après son passage sur TF1 dans 2 ans !
Cinémas lyonnais
Cinémas du Rhône
Festivals lyonnais