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Dans un laboratoire secret, situé sous la ville, l'ordinateur principal, tente d'empêcher les chercheurs et autres personnels administratifs infectés par un dangereux virus, de propager la molécule. Pour cela, il condamne l'ensemble des issus… et procède à l'élimination systématique de toute cette peuplade, en les noyant, les gazant ou les précipitant de 10 étages en ascenseur … Il neutralise également les gardiens de l'unique accès au laboratoire (dont Milla Jovovich), en provoquant chez eux une amnésie...
Comment décrire ce malheureux ratage ? On oscille en permanence entre film d'espionnage, dont on saisit pratiquement dès le départ les principaux enjeux, film de science fiction, avec des sortes de cocons-caissons expérimentaux à la Alien ou Matrix, film de castagne ou de guerre avec des bébêtes en images de synthèse et enfin film de zombies, avec des morts vivants assoiffés de sang, des chiens enragés et des lambeaux de chair à souhait.
Milla Jovovich est loin d'avoir la présence à l'écran d'une Sigourney Weaver. Elle n'en a ni la carrure, ni la tenue adéquate. En effet, difficile de croire à cette soldate en robe de soirée déchirée, à laquelle il ne manque finalement que les talons d'une Nikita.
La mise en scène, si elle affiche une certaine dynamique, se permet des pompages à gogo, des rayons découpeurs de Cube, aux scènes de métro-train à la Ghosts of Mars ou Mimic. Bref un potage réchauffé et dilué.
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