© La Belle Company
Sur la planète Veldin, un jeune garagiste de la race des lombax dénommé Ratchet rêve de devenir un ranger galactique, à l'image de son idole le célèbre capitaine Quark. Apprenant qu'un recrutement se prépare, il décide de candidater. Mais son allure rachitique ne lui laisse guère d'espoir...
"Ratchet et Clank" est l'une de ces productions adaptées de jeux vidéos qui mangent à tous les râteliers, recyclant nombre de références à des univers existants ("Star Wars" ou "I robot" entre autres), sans réussir à trouver son identité ni à se doter d'un scénario un tant soit peu consistant. Sur fond de menace de destruction de l'univers par un méchant très méchant, voici donc que le tandem improbable d'une créature toute frêle (Ratchet) et d'un robot mal fini qui se rebelle contre les siens (Clank) va réussir à dévoiler une trahison et une machination des plus prévisibles.
Outre les scènes de bravoure (dès le début, on nous lance dans les montagnes russes, avec une excursion à fond de ballons dans des canyons...), aussi rebattues les unes que les autres, c'est surtout l'humour qui ici vole au ras des pâquerettes. Celui-ci tente de s'imposer comme omniprésent, histoire de faire oublier le caractère insipide de l'intrigue. Le récit est ainsi jalonné de plaisanteries niveau 5e par la voix du vaisseau et des navrantes déclarations du héros. Vous découvrirez ainsi l'arme lance-tornades, mais aussi le Teltron, celle destinée à « T'éclater la CheTron » (sic). Navrant.
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