affiche film

© warner bros france

QUATRE FILLES ET UN JEAN’S

(The sisterhood of the travelling pants)


un film de Ken Kwapis

avec : Amber Tamblyn, America Ferrera, Alexis Bledel...

Alors que leur petit groupe est sur le point de se sĂ©parer pour la premiĂšre fois, chacune partant en vacances de son cĂŽtĂ©, puis voguant vers divers horizons estudiantins, quatre amies d’enfance dĂ©couvrent par hasard un jean, qui leur sied toutes, ce malgrĂ© leurs diffĂ©rences de formes. Elles dĂ©cident d’en faire le symbole de leur union Ă  distance, en se l’envoyant rĂ©guliĂšrement par la poste...


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Photo film

Une sympathique comédie initiatique

L’idĂ©e de dĂ©part pouvait paraĂźtre saugrenue et naĂŻve, mais faire de cette paire de jeans, le symbole d’une amitiĂ© qui pourrait perdurer malgrĂ© la distance, cadre bien avec la cible adolescente de ce petit film sans prĂ©tentions. Chacune espĂšre ainsi, comme elles se le sont promis, qu’elle vivra, en portant ce pantalon, la plus belle chose de sa vie, ou tout au moins de son Ă©tĂ©. Alors quand les quatre commencent Ă  rencontrer de charmants jeune garçons, c’est au hasard, aux conflits de familles ennemies, ou aux codes sociaux, qu’elles commencent Ă  s’attaquer, en ignorantes de choses de la vie, qu’elles sont toutes.

« Quatre filles et un jean » est donc un film initiatique au sens le plus positif du terme, semant au passage quelques messages de tolĂ©rance et d’espoir. Certes, tout cela n’a rien de rĂ©volutionnaire, mais on se remĂ©more quelques beaux films, plus adultes, comme « Beignets de tomates vertes », qui semblent s’inscrire dans la mĂȘme veine. Ajoutons une variation colorĂ©e et lumineuse des lieux gĂ©ographiques, ainsi qu’une sortie du territoire amĂ©ricain plutĂŽt bienvenue, et le tableau positiviste sera complet. Et si la peinture de la GrĂšce reste stĂ©rĂ©otypĂ©e, elle n’en est pas moins joyeuse, et porteuse d’un espoir d’éveil qui touchera la midinette qui sommeille en chacun de nous.

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