© warner bros france
Alors que leur petit groupe est sur le point de se sĂ©parer pour la premiĂšre fois, chacune partant en vacances de son cĂŽtĂ©, puis voguant vers divers horizons estudiantins, quatre amies dâenfance dĂ©couvrent par hasard un jean, qui leur sied toutes, ce malgrĂ© leurs diffĂ©rences de formes. Elles dĂ©cident dâen faire le symbole de leur union Ă distance, en se lâenvoyant rĂ©guliĂšrement par la poste...
LâidĂ©e de dĂ©part pouvait paraĂźtre saugrenue et naĂŻve, mais faire de cette paire de jeans, le symbole dâune amitiĂ© qui pourrait perdurer malgrĂ© la distance, cadre bien avec la cible adolescente de ce petit film sans prĂ©tentions. Chacune espĂšre ainsi, comme elles se le sont promis, quâelle vivra, en portant ce pantalon, la plus belle chose de sa vie, ou tout au moins de son Ă©tĂ©. Alors quand les quatre commencent Ă rencontrer de charmants jeune garçons, câest au hasard, aux conflits de familles ennemies, ou aux codes sociaux, quâelles commencent Ă sâattaquer, en ignorantes de choses de la vie, quâelles sont toutes.
« Quatre filles et un jean » est donc un film initiatique au sens le plus positif du terme, semant au passage quelques messages de tolĂ©rance et dâespoir. Certes, tout cela nâa rien de rĂ©volutionnaire, mais on se remĂ©more quelques beaux films, plus adultes, comme « Beignets de tomates vertes », qui semblent sâinscrire dans la mĂȘme veine. Ajoutons une variation colorĂ©e et lumineuse des lieux gĂ©ographiques, ainsi quâune sortie du territoire amĂ©ricain plutĂŽt bienvenue, et le tableau positiviste sera complet. Et si la peinture de la GrĂšce reste stĂ©rĂ©otypĂ©e, elle nâen est pas moins joyeuse, et porteuse dâun espoir dâĂ©veil qui touchera la midinette qui sommeille en chacun de nous.
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