© Aramis Films
Antoine veut voir la mer mais le billet de train coûte trente euros. Il a toute la nuit pour trouver cette somme...
Une nuit pour trouver 30 euros. Un objectif anodin prétexte à une nuit d'aventures plus ou moins exaltantes. Un jeune homme paumé aura bien du mal à trouver des solutions, la sympathie de son entourage et, plus généralement, sa voie. On peut voir en cette nuit incertaine un roman d'apprentissage condensé dans les péripéties plutôt malheureuses de son héros. Son rempart : la capacité de s'extraire d'un présent qui ne veut pas de lui. Sa défense : le refus d'apprendre. Sa solution : errer et espérer de croiser la chance au coin d'une rue.
"Quand je ne dors pas" s'inscrit dans la lignée de ces premiers films à petit budget où les moyens modestes sont compensés par le capital sympathie de l'entreprise, dû principalement à son acteur principal, Aurélien Gabrielli. La fraîcheur de son jeu et son naturel désarmant le placent dans la jeune génération à suivre, dans les pas de Quentin Dolmaire ou Pierre Niney, à condition que le peu de visibilité de ce film très discret ne l'empêche pas de se faire remarquer...
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