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Antoine ( Nicolas Duvauchelle ) est un jeun homme, dont la stabilité est loin d'être une évidence. Féru de boxe, il s'entraîne régulièrement, sous la coupe de Chef ( Bernard Campan ), mais il est aussi fier de son métier de croque mort...
Tourné entièrement en DV, dont il est vrai, le grain est une évidence, le film de Jean Pierre Améris ( C'est la vie ) n'en possède pas moins une histoire forte et prenante, qui nous fait oublier ses défauts esthétiques. Cette histoire, c'est celle d'un amour fragile, un refuge, qui naît entre ce jeune homme instable, sujet à des accès de colère, et une fille d'immigrés asiatiques.
Et on est vite séduits par le charme de ce jeune couple incertain, campé avec force par un Nicolas Duvauchelle fort en gueule et par une Mai Anh Le tendre et simple. Entre les deux, Bernard Campan, campe justement, la sagesse et tente de conforter l'équilibre. De la tentation de l'argent facile, aux périls du respect de l'autre et de soi même, le jeune homme tente de se trouver, de se construire en homme. Et cela donne une œuvre puissante.
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