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Marie ( Michèle Laroque) a accepté de devenir mère porteuse pour deux de ses meilleurs amis homos : Seb (Dany Boon) et Loïc (Gérard Darmon). Mais l'arrivée d'un homme dans sa vie (Jacques Dutronc) va bouleverser les habitudes du petit groupe…
Voici donc la suite du célèbre succès, Pédale Douce. Exit Fanny Ardant, Patrick Timsit, Jacques Gamblin et Richard Berry, remplacés par Dany Boon, Gérard Darmon et Jacques Dutronc. Seule Michèle Laroque reprend son rôle du premier épisode, mais joue cette fois-ci la fille à pédé, intégrée et compréhensive. Ce qui était une comédie débridée, traitant du difficile thème de l'intégration, et des rapports homos – femmes, devient ici une vulgaire pantalonnade autour de celui de l'homo parentalité, dont le scénario n'a au fond, que faire.
Tout est sujet à rigolade ou moquerie, des simagrées d'un Gérard Darmon enceint jusqu'aux yeux, aux mimiques follasses de Dany Boon, qui se défend pourtant dans ses interviews d'avoir interprété un personnage caricatural. Rien que du faux et du faux cul donc, dans cette raillerie des homos, de leurs attitudes, de leurs envies, comme de leur milieu, dont le côté festif, pourtant rendu avec ce qu'il faut de folie dans Pédale Douce (ah la soirée mousse !), n'est ici qu'artificielle et plate (oh la soirée dans l'escalier – pourtant une bonne idée au départ). Dutronc semble s'ennuyer à jouer les copies de Richard Berry, en plus compréhensif, dans un personnage cependant toujours voulu décalé. Et les quelques trouvailles du dialoguiste Bertrand Blier ne réussissent malheureusement pas à sauver le film du ridicule. Et les meilleures scènes du film restent l'introduction, où Laroque propose une clope à son gamin de cinq ans, et l'arrivée incongrue d'un pianiste inconnu dans le salon, déclarant que « personne ne demande jamais le pianiste turc » ! Cela reste bien maigre.
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