© Les Films du Préau
Gamie et Gil Sun sont deux orphelins, qui vivent des bonnes grâces de moines bouddhistes. Un jour, l'un d'entre eux propose au jeune garçon, turbulent, d'aller étudier dans un monastère reculé, ceci pour la période hivernale. Le garçon accepte, espérant enfin prendre contact avec sa mère, qui vient hanter les rêves de sa sœur, devenue aveugle...
Le grand prix du festival du cinéma d'animation d'Annecy est un joli et infiniment triste conte en deux chapitres. Le premier, au cours d'un automne enchanteur, nous donne à découvrir l'amour et la complicité d'un enfant téméraire et de sa sœur aveugle, ainsi que les perturbations qu'ils amènent dans le temple qui les recueille. Le second, en hiver, fait place à la spiritualité autant qu'au drame.
On s'attendrira facilement devant ces deux charmants minois, et les vains espoirs du plus jeune de revoir sa mère. Ceci fait d'ailleurs le charme de la première partie, calme et d'une beauté sereine. Mais l'on saluera particulièrement le travail sur les décors, dont le dessin, léger, est particulièrement envoûtant dans les scènes sous la neige. Un dessin animé de qualité, dont la tonalité bascule dans sa deuxième partie, et qui émouvra petits comme grands.
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