©gemini films
En Uruguay, où il vit avec sa femme et son fils Thomas, Orlando Vargas subit des pressions du pouvoir. Il décide de partir avec sa famille à Joséfina, le dernier village en bord de mer avant le Brésil. Là bas, tout se précipite : le jour de son arrivée, Orlando ne rentre pas chez lui...
Orlando Vargas est le récit, qui aurait pu relever d’une grande puissance dramatique, d’un homme qui décide de se séparer de sa femme et de son fils pour mieux les protéger. Mais au lieu de choisir une quelconque action, le réalisateur choisit de nous conter l’absence, le spleen de ce personnage principal, dans une sorte d’errance sans fin. Aurélien Recoing donne certes du mystère à cet homme, comme damné pour des enjeux inconnus et qui seront à peine suggérés.
Mais bizarrement, ce bannissement du monde, qui se fait dans un lieu ensoleillé, contrastant par sa beauté de paysages avec la tristesse de l’homme, ne nous prend pas à la gorge. Rentrer dans ce film reste difficile, même si l’on tente de se laisser aller à la douceur de l’embrun empoisonné et des images d’une mer aussi peu calme que l’esprit du protagoniste. Dommage.
Cinémas lyonnais
Cinémas du Rhône
Festivals lyonnais