affiche film

©mars distribution

ORGUEIL ET PREJUGES

(Pride and prejudice)


un film de Joe Wright

avec : Keira Knightley, Talulah Riley, Rosamund Pike, Jena alone, Carey Mulligan, Donald Suterland, Brenda Blethyn, Claudie Blakley, Sylvester Morand, Simon Woods…

C’est dans une campagne de l’Angleterre du 19 e siècle que vit la famille Bennet. Les jours passent et se ressemblent, jusqu’à l’arrivée de M. Bingley, riche londonien, dont la propriété se situe non loin de celle des Bennet. La mère voit cette venue comme une occasion de placer une de ses 5 filles…


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Photo film

Malentendus, incompréhension et réconciliation

Cinq jeunes filles qui cherchent l’amour, une mère qui ne pense qu’à placer ses filles, un père qui ne veut que le bonheur de celles-ci, le tout sur un fond de toile pré-victorien : voici Orgueil et préjugés. Histoire banale certes, mais c’était sans compter sur l’esprit et l’humour qui caractérisent l’écriture de Jane Austen (dont on a déjà pu apprécier deux autres adaptations de ses romans sur grand écran :Raison et sentiments, et Emma).

Ici, l’auteur met en scène deux personnages incroyablement têtus et vaniteux, Elizabeth Bennet et M. Darcy (nom donné au prince charmant de Bridget Jones ; coïncidence ? je ne crois pas !). M. Darcy est un jeune homme froid, peu souriant, dédaigneux, ami de M. Bingley. Elizabeth est la seconde des filles Bennet, une jeune femme généreuse de cœur, intelligente, vive, et qui n’a pas sa langue dans la poche quand il s’agit de dire ce qu’elle pense, mais toujours avec la politesse qui caractérise cette époque. Ces deux jeunes gens tout aussi bornés l’un que l’autre vont s’attacher l’un à l’autre, se découvrant au fur et à mesure que les masques tombent.

Un film amusant, distrayant mais qui reste très classique. Le réalisateur a respecté son contrat, les fans de littérature anglaise - dont j’ai fait partie - seront ravis de cette reconstitution lissée du roman. La performance de Keira Knightley, rendue célèbre par ‘Stars Wars episode I’, mais surtout ‘Joue la comme Beckman’, est bonne, sans être cependant exceptionnelle. Le personnage de Lizzy est pourtant attachant, mais manque d’un peu de saveur. Matthew MacFayden excelle dans le rôle de l’homme désagréable et sans cœur, mais n’aurait-on pas pu trouver un M. Darcy physiquement plus attirant ?

« Orgueil et préjugés » reste un film d’époque agréable, où l’on se prend d’affection pour ses cinq jeunes femmes qui, face à leurs sentiments, ont des réactions toutes aussi diverses qu’intenses. On rit, on sourit et on est enfin heureux de voir le destin de ces filles évoluer, en gardant à l’esprit que Jane Austen, elle, n’a pas eu la chance de faire les mêmes rencontres que ses héroïnes.

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