© Metropolitan filmexport
Un jeune couple part en vacances aux Bahamas pour se détendre, loin d'une vie faite de métiers stressants, et pour faire de la plongée. Lors de leur première sortie, l'équipage du bateau fait une erreur de décompte de passagers, et laisse le couple seul en mer...
Open Water est un film tourné entièrement en vidéo numérique, mais dont la photo est d'une qualité déroutante, que ce soit dans les scènes de tourisme et d'intimité des amants, que dans celles en haute mer. La lumière, comme tamisée, devient rapidement des plus inquiétante, présageant la tant redoutée tombée de la nuit. Elle rajoute donc à l'angoisse provoquée par la perte de repères et d'échelle dont est victime le couple, comme spectateur, condamnés à observer une ligne d'horizon mouvante, et à deviner des ombres sous la surface.
Peu à peu, la tension monte, et tout ce qui se passe hors caméra, finit par prendre au tripes, tant l'identification est facile. Les personnages ont leurs logiques propres, et le couple parfait en apparence, recèle des instincts humains tellement naturels. Le réalisme de l'ensemble est saisissant, même si l'on a du mal à croire que les marins ne s'aperçoivent pas plus tôt de leur disparition. Dire qu'il s'agit d'une histoire vraie glace le sang, et risque de faire que plus jamais, vous ne vous inscrirez dans un club de plongée. Efficace.
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