© Haut et Court
Cécilia (Sonja Richter) et Joachim (Nikolaj Lie Kaas) sont amoureux, et commencent à construire leur vie en projetant de se marier. On pourrait croire que tout leur sourit, mais un matin, une voiture renverse Joachim qui devient alors paraplégique. La conductrice de la voiture, Marie (Paprika Steen), culpabilisant du fait de l’accident, charge son mari, Niels (Mads Mikkelsen), médecin dans l’hôpital où est transporté Joachim, de prendre des nouvelles du jeune couple et de faire son possible pour tenter de réconforter Cécilia. Malheureusement, le réconfort se transforme en tendresse, puis en désir et en amour. Et Cécilia, rejetée par Joachim, peine à résister à l’amour que lui voue Niels…
Au lancement du générique, je crus à un court-métrage : la musique surprenante et peu appropriée à un début, une première scène sortie de nulle part, et une succession de petits événements faisant croire à un manque de temps pour prolonger les scènes. Et puis, finalement, le court devient un long métrage et les scènes grandissent naturellement. Le récit de l’amour du jeune couple et l’accident ne sont là que pour dresser un état des lieux et des circonstances de ce que vont vivre les protagonistes.
Peu à peu, alors que les émotions sont quasiment inexistantes de par la furtivité des scènes des premières minutes, les personnages se dévoilent et réagissent, avec force puissance pour les uns ; et se découvrent et se laissent aller à ce qu’ils croyaient impossible pour les autres.
L’histoire en elle-même ne contient rien de bien original (voir « Breaking the waves ») mais elle est ici le révélateur d’émotions et de réactions incontrôlables et dont on ne saurait soupçonner l’existence si un tel événement ne se produisait. Il est alors peut être de bon de réfléchir sur soi-même et sur ce dont nous sommes capables de penser, de dire ou de faire…
Cinémas lyonnais
Cinémas du Rhône
Festivals lyonnais