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Retrouvé étendu au pied d'un arbre, Ali a perdu la mémoire. Autour de lui, toute la famille s'agite, notamment autour d'une bague, qui va passer de main en main…
Après l'exposé de quelques dictons plutôt intrigants sur les catégories de femmes et d'hommes qui peuvent exister, entre insatisfaites éternelles et contents d'eux-mêmes, le film démarre et brasse nombre de personnages et de thématiques. Au bout de quelques minutes, on se dit que ce film devait sûrement être une comédie, mais que notre culture fait qu'on ne comprend pas grand-chose, ni des enjeux lié à l'amour d'un chien auquel on est allergique, ni de la signification de cette bague mise au rebut, prétendue volée, mais payée et donnée en gage d'amour à un autre. Elle doit avoir de la valeur, mais laquelle, lesquelles ?
Et le spectateur patient n'aura de cesse de s'interroger tout au long du film, sur les rapports familiaux improbables entre les uns, la peur du service militaire de l'autre, ou les trous de mémoire de celui-ci… Le spectateur impatient, lui, finira par trouver le temps long devant cette agitation sans queue ni tête de plus de deux heures dix. Si on sourit parfois, on se qu'on a soit pas du tout le même sens de l'humour, soit que chaque scène tombe à plat, malgré tous les efforts d'une honorable troupe d'acteurs.
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