Violeta, éperdument éprise de son mari, est brisée lorsque celui-ci décide de mettre brutalement fin à leur relation. Elle part alors en errance dans les rues de Rio de Janeiro…
Du brésilien Karim Aînouz, « O Abismo prateado » conte l’errance du cœur brisé de Violeta, une mère venant de se faire lâchement abandonner par son compagnon. La première moitié est assez pénible suivant l’héroïne au pas, la caméra ne décollant jamais du visage de l’actrice principale. Même si celle-ci dévoile un charme tout à fait agréable à observer, aucun dialogue ni événement ne retirera cette torpeur qui envahit le spectateur à mesure qu’il suit cette histoire de chagrin d’amour dans les rues de Rio.
Il suffit pourtant d’une seule petite séquence, une simple rencontre, pour que le film prenne son envol. Quelque chose se passe et les échanges tout aussi anodins qu’ils paraissent, entre ce jeune père et Violetta, évoquent un nouveau départ pour la jeune femme, après une errance de plus d’une nuit dans l’effervescence de la ville. Quelque chose de magique se produit lors de cette scène, hélas trop courte… De quoi se rendre compte de l’ampleur du potentiel gâché du film si ce parti pris de ne pas lâcher d’un plan la pourtant sublime Alessadra Negrini n’avait pas été aussi radical…
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