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Ignacio (Santiago Ramos) revient vivre dans le village qu'il a quitté suite à la mort de sa femme. Le même jour son fils revient également à la maison, après une nouvelle cure de désintoxication...
Le film de César Martinez Herrada a pour objet central une moto désossée. Peu à peu, le père retrouve les pièces manquantes de ce symbole d'une vie disparue mais pas oubliée. Grâce à son fils, avec lequel le dialogue est toujours teinté d'incompréhension, il va se reconstruire, sans faire abstraction du passé.
Si la plongée dans le monde des écoles de chant, sous des allures de rappel d'un bonheur lointain, n'est pas des plus réussie, ce film venu d'Espagne, met en avant deux personnages aux traits humains, auxquels deux interprètes habités donnent vie. Les résurgences de leurs passés sont palpables, et la justesse de leur jeu résonnera en chacun de nous. Un film rare, où la symbolique n'est jamais forcée et où revivre est une nécessité.
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