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Tim est orphelin. La nuit, malgré sa peur du noir, il aime à monter en douce sur le toit, pour admirer Adhara, son étoile. Un soir, celle-ci, comme beaucoup d'autres, cesse de briller. Recueilli par le Berger et sa horde de chats, il va partir à la rencontre de celui qui contrôle toutes les choses de la nuit...
A la vision de « Nocturna », on pense forcément à l'imagination débordante de Miyazaki, car les espagnols qui ont signé ce film ont créé un monde absolument incroyable, aux créatures plus enchanteresses les unes que les autres. Le graphisme, lui, n'a rien à voir avec celui du fameux réalisateur japonais, et s'ancre dans une vision plus schématique des personnages, délicieusement rondouillards, et une stylisation des décors, tantôt riches, tantôt fait d'ombres ou de simples silhouettes.
Perdu dans un univers inconnu, aussi fascinant (ah la symphonie nocturne où des créatures font bouger les volets) qu'effrayant (l'ombre noir qui menace les lucioles mécaniques qui campent dans chaque candélabre), leur personnage principal, Tim, va découvrir toutes sortes de personnages. Du Berger (étrange baudruche en charge des chats sensés endormir les enfants par leurs miaulements), aux étoiles mourantes (qui ressemblent, ce sera amusant pour les plus âgés... à des frites végétaline!), en passant par de bizarroïdes femmes qui décoiffent les gamins dans leur sommeil, pour qu'ils paraissent ébouriffés au réveil, tous concourent à expliquer l'inconnu d'une nuit forcément effrayante.
Partant d'une idée simple - la peur du noir chez les enfants - , « Nocturna » compose une aventure à échelle d'un petit garçon, qui à la recherche d'une étoile manquante, va devoir faire preuve de courage et de détermination. Un joli conte, qui ravira les petits et séduira forcément les grands par une poésie et une musique aussi douces qu'une nuit étoilée.
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