© Epicentre Films
Un homme de 35 ans étouffe quelque peu dans son quotidien. Entre sortir avec ses amis et s'occuper de sa femme et son fils, il ne sait plus ce qui lui apporte du bien-être. Il décide alors d'aller se ressourcer en faisant un trek...
L'affiche du film, un homme cul nu courant dans la montagne avec bonnet, polaire et sac à dos, avait de quoi intriguer. Passé par la section Panorama du Festival de Berlin 2015, cet ovni norvégien affiche sa réflexion sur la vie, la lassitude du quotidien, les élans sexuels contrariés par le mariage, la peur de l'avenir, comme un étendard. Son principe narratif, qui consiste à entendre en voix-off les pensées d'un homme en pleine crise de la quarantaine précoce, pose en tous cas les bases de l'introspection à laquelle on est invité, avec sa dose de naïveté, de mauvaise foi, de colère ou de déception.
Ajoutons également le défoulement, puisque le parcours de cet homme en quête de la liberté, au milieu d'une nature salvatrice, passe par de la masturbation en plein air (et croiser un chasseur à ce moment précis peut être gênant...) ou par un rêve érotique impliquant une vendeuse et un collègue masculin... Volontairement débridé, le film pose le spectateur en voyeur, témoin d'un flot de pensées plus ou moins sensées et d'actions qui prennent progressivement le dessus. Reste une fin un peu expédiée, avec une parabole sur la renaissance qu'on aurait aimée un peu moins facile.
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