affiche film

© Pyramide Distribution

NAOMI

(Hitparzut X – Shakrim - Mensonges)


un film de Eitan Zur

avec : Yossi Pollak, Melanie Peres, Orna Porat, Suheil Haddad, Rami Heuberger…

Ilan Ben-Natan, 60 ans, éminent professeur d'astrophysique à l'université d'Haifa, est marié à la jeune et belle Naomi, qu'il suspecte depuis peu d'avoir une relation secrète. Cette éventualité finit vite par l'obséder et il commence à pister les faits et gestes de sa femme...


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Photo film

Un thriller mou du genou

Sur le papier, "Naomi" s'annonce comme un film intéressant où filatures, tensions, et faux semblants auraient pu savamment se côtoyer. Hélas, ce film est l'exemple type du pitch alléchant mais qui, de par les partis-pris du réalisateur en devient insipide. Voici donc une œuvre à l’allure de téléfilm du dimanche, pas déplaisante à voir en restant vautré dans son canapé mais sérieusement limitée si on se déplace et paie pour regarder cette histoire d’adultère mis à nu dès le début.

Eitan Zur nous invite donc chez les Ben-Natan et nous présente une jeune femme un peu ailleurs, évasive, qui manifestement s’ennuie avec son vieillard de mari, la tête dans les étoiles et l’esprit suspicieux. Car la jeune et jolie Naomi semble souvent s’absenter pour venir en aide à son amie esseulée dans la ville d’Haifa. Ces séquences de mise en place restent d’une profonde banalité et surtout présentent des personnages sans véritables envergures. Seule la mère d’Ilan, archétype matriarcal juif, envahissante, divertira grâce à ses conseils pleins de bagou, que son fils d’une soixantaine d’années écoutera sans trop sourciller.

Ce sont donc les séquences où Ilan visitera sa mère qui empêcheront de sombrer dans l’ennui le plus total. Heureusement, elles sont assez nombreuses, car ce n’est pas la confrontation entre Ilan et l’amant de Naomi, à laquelle Zur a retiré tout potentiel dramatique, qui maintiendra en haleine. S’en suit alors tout un plan imaginé par la mère d’Ilan pour le faire sortir du pétrin dans lequel il vient de s’embourber. C’est peut-être cette seconde moitié qui fait un tant soit peu décoller le métrage. Trop légèrement ceci dit… et surtout trop tard !

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