affiche film

© Cinéma Public Films

MYRTILLE ET LA LETTRE AU PÈRE NOËL


un film de Dace Riduze, Edmunds Jansons, Camille Chaix, Hugo Jean, Juliette Jourdan, Marie Pillier et Kevin Roger

avec : les voix françaises de Myrtille Zilliox, Samuel Legay, Eric Lichou, Nolwenn Korbell, Eddy Frogeais, Jeanne Clinchamp, Thierry Barbet...

Trois petites histoires autour de la fin d'année et de l'hiver. Un renard devenant ami avec une souris, un bonhomme en pain d'épice se perdant dans la neige, et une petite fille courant après la lettre qu'elle a écrite au père Noël...


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Photo film

Trois formes graphiques très différentes

"Myrtille et la lettre..." regroupe en fait trois courts métrages d'animation, tous les trois ancrés en plein hiver, dans des décors enneigés. On y découvre tout d'abord le charmant "The Story of a fox and a mouse", en images de synthèses, décrivant la rencontre entre un renard et une souris, unis face à différents dangers (des hiboux, un lac gelé...). Un joli conte sans paroles, accompagné de musique, qui vante l'entraide.

S'en suit "Crispy", situé au moment où les elfes préparent les cadeaux, dans lequel un petit bonhomme gâteau devient vivant et se perd dans la neige. Une histoire, filmée en stop-motion, de rencontres et d'entraide, avec des personnages aussi différents que des lapins ou des bonhommes de neige. Le recueil de termine enfin sur "Myrtille et la lettre au père Noël", dans lequel une petite fille fait tout pour qu'on s'occupe d'elle alors que sa mère est enceinte. Jalouse, elle demande au père Noël d'envoyer sa grand père et son futur petit frère sur la lune.

D'abord comédie saugrenue sur la manière de se faire remarquer, le film tourne au road trip aventureux à la recherche de la lettre, histoire d’annuler le méchant vœux. En animation traditionnelle, c'est surtout le ton frais qui intéresse, avec la complicité entre la petite fille et son monstre du placard (Monsieur Sans Sommeil), un message sur le sentiment de culpabilité, et la sensation d’évasion qui s’en dégage. Reste que graphiquement, ce dernier film donnant son titre au recueil n’est pas le plus intéressant des trois présentés ici, mais s’avère sans doute plus accessible que les deux précédents, avec à la fois ses formes rondes et rassurantes, et son aspect fantasmagorique.

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