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Alors que la princesse de l'amitié (ou princesse Twilight) prépare une grande fête, un navire volant débarque sur Equestria et la méchante Tempest dérobe la magie des trois autres princesses. Cherchant un moyen de libérer ses amies, Twilight va embarquer d'autres poneys dans un long voyage à la recherche des hypogriffes...
Après les jouets pour enfants lancés en 1983 par la marque Hasbro, la série télévisée animée (depuis 2010 diffusée notamment sur Gulli) et quelques adaptations filmiques (la plupart sorties directement en vidéo, et la première datant tout de même de 1986 !), voici donc que les parents les plus courageux vont accompagner leurs bambins pour suivre les aventures d'une troupe de licornes désireuses de se faire appeler poneys (la plupart ont pourtant une corne, voire des ailes) dans un monde où l'amitié est désespérément la seule et unique valeur mise en avant.
Le service minimum est assuré côté animation. En 2D, les bestioles sont faites d’à plats de couleurs à peine travaillés pour exprimer le moindre relief, les décors ne s’embarrassent pas de détail, et seuls les yeux cristallins à la pupille colorée semblent exprimer quelque chose. Côté couleurs, l’overdose n’est pas loin, mais les petits y trouveront certainement leur compte, y compris dans le dépaysement offert par les paysages traversés (désert, monde sous-marin…). Malgré quelques tentatives de variantes côté animation lors de la rencontre avec certains personnages (la ville où réside le fourbe renard, la découverte des motivations de la méchante à la corne brisée…), le film reste tout de même d’une pauvreté effarante, y compris dans les quelques chansons qui jalonnent le récit, hormis celle interprété par Sia ("Rainbow") qui prête ici sa voix à une poney-star aux cheveux… mi-noirs, mi-blancs, forcément.
Certaines petites filles vont peut-être apprécier (et pourquoi pas des petits garçons) ; quant aux parents, ils ne pourront même pas se consoler avec les personnages secondaires comiques (ici une sorte de porc-épic fan de gâteaux et une licorne trop enthousiaste) et se contenteront de quelques répliques telles que « crinière de barbe à papa » ou « là où il y a une ville, il y a des spas ». En bref, un film d’animation aussi toc graphiquement qu’il l’est sur le fond, très bling-bling et mode, les créatures étant surtout préoccupées par leur look désespérément « mignonnet » et apparaissant dans le fond comme très superficielles.
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