affiche film

© Universal Pictures International France

MISE À L’ÉPREUVE

(Ride Along)


un film de Tim Story

avec : Ice Cube, Kevin Hart, John Leguizamo, Bryan Callen, Tika Sumpter, Laurence Fishburne…

Ben, accros aux jeux de guerre en ligne, rêve de rentrer à l’académie de Police pour démarrer sa carrière dans les forces de l’ordre et enfin prouver à James, le frère de sa petite-amie et lui-même inspecteur, qu’il est autre chose qu’un bon à rien baratineur. En attendant, il est agent de sécurité dans un lycée. Lorsqu’il reçoit sa lettre d’admission pour l’académie, il s’empresse de l’annoncer à James. Son beau-frère flic aux méthodes musclées y voit là l’occasion rêvée pour confronter le geek à la réalité du terrain…


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Photo film

Piètre buddy-movie

Véritable carton inattendu aux USA, début 2014, "Mise à l’épreuve" est une nouvelle comédie policière mettant en scène deux protagonistes aux caractères diamétralement opposés pour en puiser les ressorts humoristiques. La pratique n’est pas neuve. Dans le genre du buddy-movie, nombreux se sont cassés les dents ("Les Flingeuses", "Top Cops", "Protéger et servir" …), et très peu ont brillé ("Bad Boys" ou encore le premier "Rush Hour"). Car parvenir à créer une alchimie comique dans ce type de bro-mance n’est pas chose aisée et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on est très loin de l’équilibre qui bénéficiait au très bon "21 Jump Street" par exemple.

Comme à l’accoutumé, nous avons un flic sérieux et franc-tireur, ici campé par un Ice Cube enchainant les regards de tueur, et, bien sûr, un guignol, sous les gesticulations de Kevin Hart qui parviendra tant bien que mal à nous faire décrocher deux ou trois sourires. Entre les deux acteurs, l’alchimie ne fonctionne jamais, Ice Cube s’évertuant à jouer le beau-frère flic énervé et Kevin Hart à grossir les traits ridicules de son personnage qui l’est déjà bien assez. Ajoutons à cela une écriture de dialogues qui est loin d’être un terreau pour des vannes et joutes verbales efficaces, la première partie, se concentrant sur la farce de James pour dégouter Ben de joindre les forces de l’ordre, s’avère très poussive.

Pour ce qui est de l’intrigue policière se dénouant dans la deuxième partie, Tim Story ne s’embarrasse pas avec le ridicule dans la scène de l’entrepôt. On assiste alors à un festival d’incohérences et d’apparitions incongrues doublé de répliques aux raz des pâquerettes, comme lorsque Ben se fait passer pour le caïd local. Ça se finit comme l’on avait prédit. Aucune surprise, aucun éclat de rire…

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