© Pyramide Distribution
Un couple dont le mari (Claudio Quinteros) s’organise pour partir vivre en Espagne et dont la femme (Maria Merlino) veut rester vivre en Argentine avec sa fille. Un couple naissant dont la jeune femme (Valeria Bertuccelli) est une domestique malmenée par ses employeurs et l’homme (Sergio Boris), fils d’une de ses patronnes, voit son atelier de poterie couler. Un couple (Tatiana Saphir, Luis Herrera) qui ne parvient pas à avoir d’enfant et cherche des solutions. Tous ces personnages sont à des moments difficiles de leurs vies : doutes, interrogations sur l’avenir, désespoir, décisions délicates à prendre. Leurs destins s’entrecroisent dans un Buenos Aires hostile en pleine mutation...
Le réalisateur argentin, Diego Lerman, avait une forte envie de réaliser un film choral avec de nombreux personnages dont les histoires se recoupent à des moments forts. Il a mis en scène des personnages aux préoccupations, destins et milieux sociaux très différents mais vivant dans un même espace. Les difficultés qu’ils connaissent engendrent une foule de situations avec des moments de tendresse, mais aussi de violence (l’agression par l’aveugle) et « de pétages de plomb » plus que surprenants (le chien, dans une scène mythique !).
Il flotte aussi quelque chose d’un peu dérisoire autour de cela (histoires de tatouages, guérisseuse). ET le film oscille entre le drame social et la comédie. Les personnages sont attachants, et le spectateur ressent vite une certaine empathie envers eux, attendant avec curiosité ce qui se passera dans le plan suivant. Enfin, la très bonne distribution, la construction du récit et un scénario de qualité mais sans réelle originalité sur les thèmes choisis, achèvent de bâtir un bon film.
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