affiche film

© Chrysalis Films / Seven 7

METALLICA THROUGH THE NEVER


un film de Nimrod Antal

avec : Dane DeHaan, James Hetfield, Lars Ulrich, Kirk Hammett, Robert Trujillo...

Alors que les membres du groupe Metallica entament le plus gros concert de leur carrière, un jeune roadie, Trip, est chargé d’aller récupérer quelque chose pour le groupe, dans un camion en panne en ville. Mais alors qu’il sort de la salle, il s’aperçoit rapidement que des événements étranges sont en train d’avoir lieu, comme un prélude à une Apocalypse imminente…


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Photo film

The Four Horsemen

Autant le dire d’entrée de jeu : les réfractaires au groupe le plus emblématique de la mouvance thrash metal ne sont pas spécialement les bienvenus dans la salle, le « film » ne s’adressant pas du tout à eux. Pour les autres, amateurs de Metallica et de gros son qui débourre, c’est une expérience étrange, et pas forcément aboutie, qui les attend.

Car "Through the Never" ne ressemble à aucune autre tentative filmique de la part d’un groupe de musique. Sorte de concert ultime entrecoupé de séquences post-apocalyptiques, le nouveau long-métrage du Hongrois Nimród Antal ("Kontroll") peine à donner du sens à son mixage bâtard – en dehors de l’illustration musclée des thématiques musicales du groupe – malgré une facture visuelle irréprochable et une efficacité dans le montage et le rythme qui rend justice à l’énergie dégagée par Metallica.

On se doute bien qu’il y a quelque chose à retenir de l’enchaînement des scènes d’apocalypse et de concert, une certaine concordance se faisant lors de passages basculant le film dans le clip à gros budget, mais l’on en vient rapidement à se focaliser uniquement sur les passages du concert. Car c’est bien là qu’on en prend plein la gueule ! Sans doute galvanisé par les énormes moyens du projet, Metallica se paye donc le luxe d’un méga show scénarisé, où se mêlent pyrotechnie déjantée, mouvements de caméra constants et plans qui tuent. Et le tout en 3D !

S’il n’est pas un bon film, "Through the Never" n’en reste donc pas moins un gros morceau de spectacle total qui, pour peu que l’on soit – comme l’auteur de ses lignes – un inconditionnel du groupe et de ses rythmiques apocalyptiques, donnera au spectateur une grosse envie de secouer la tête en gueulant comme un bourrin. And Nothing Else Matters

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