Mièvre à souhait

Alors que "Boule et Bill 2" tient le haut de l'affiche en cette semaine de vacances de Pâques, les studios Universal (via Metropolitan) en profitent eux aussi pour y aller de leur histoire de chiens. Réalisé par Lasse Hallström ("L'œuvre de Dieu la part du Diable", "Les recettes du bonheur") ce film résolument ciblé enfants ne restera pas comme un grand moment de son inégale filmographie.

Entre les pensées du chien, que l'on nous donne à percevoir tout au long du métrage, et les montagnes de bonnes intentions qui suintent à l'apparition de chaque nouveau personnage, il faut dire que le scénario ne fait pas dans la grande finesse, mais devrait permettre au film de trouver sa place dans les programmations d'après midi de Disney Channel ou de Gulli.

Reste que l'histoire principale (et son épilogue) qui suit un jeune garçon jusqu'à ses jeunes années d'adulte est plutôt bien interprétée, permettant de jauger les durées respectives d'une vie de chien et d'une existence d'homme. Elle constitue peut être l'unique nuance de cet amas de guimauve, laissant place momentanément à toute la dualité du drame chez l'être humain : un arrêt possible d'une trajectoire pour une autre, alternative, qui s'ouvre après quelques temps. "Mes vies de chien n'en reste pas moins un film parfaitement dispensable.