© Paramount Pictures France
Alors que la récolte est déjà faible, l'impératrice ordonne à la Reine de la prairie des coquelicots de remettre la moitié de celle-ci comme contribution aux jeux du miel. Mais contre toute attente, Maya obtient que leur ruche participe aux jeux, espérant regagner la révolte...
Ce second épisode des aventures de "Maya l’abeille" et de ses amis lorgne naturellement, du fait de son point de départ scénaristique, vers le film de compétition sportive. Collant aux codes classiques du genre, le film propose logiquement un montage de scènes d'entraînement sur fond musical dynamisant, comme une élimination progressive des équipes, faisant l’éloge des outsiders.
Il faut dire que l’équipe est composée ici de sacrés bras cassés, dont certains devront se dépasser pour arriver au moindre succès. Cela permet surtout aux scénaristes de disposer de nouveaux personnages, au-delà de Maya, Willy et deux fourmis soldats aux yeux qui roulent (toujours bien flippées), on découvre avec plaisir ici l’araignée dépressive Tarantelle, un cafard qui a peur des bactéries et le sympathique bousier Morfalo. Seul Flip le grillon aura finalement ici un rôle anecdotique.
Faisant l’éloge de l’esprit d'équipe et de l’entraide, dénonçant la manipulation et traîtrise, ce film allemand dispose d’une animation en images de synthèse de qualité, alliant fluidité des mouvements et détails des décors (végétation, textures diverses). Il propose aussi de nombreuses aventures au travers des épreuves que doit franchir l’équipe (bataille de boules de pollens, grimpé sous les feuilles, sortie d'un labyrinthe - avec une amusante bestiole cachée dedans -, course en libellule…) promettant ainsi quelques frissons aux plus petits.
Là où les adultes s’amuseront certainement, c’est en écoutant avec assiduité les dialogues, décelant ça et là quelques devises étranges mais pas fausses (« Dormir c’est vivre aussi »…), quelques drôles de leçons de vie (la différence entre « Excellent nous sommes premiers » et « Excellent nous ne sommes pas derniers »), ou quelques jeux de mots dus à des traducteurs français inspirés (« Nom d'une bouchée à la reine », ou encore « Il faut faire diversion », mais « Dix version ça me paraît beaucoup »…). De quoi ne pas regretter d’avoir tenter l’expérience de ce second volet, plus réussi que le premier.
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