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Les origines du massacre, ou comment la famille Hewitt s’est nourrie de la jeunesse américaine après la fermeture de l’abattoir où travaillait Thomas Hewitt, devenu Leatherface…
« C’est dans les vieilles recettes... » Ce proverbe s'applique très bien à ce nouvel épisode des Massacre... S'il provient d'un désir mercantile (le remake de Marcus Nispel a très bien marché), il rétablit enfin la saga dans le registre du gore. Car si dans l'imaginaire collectif les "Massacre..." sont synonymes de débauche de sang, il ne faut pas oublier que le classique de Tobe Hooper était un film sans la moindre hémoglobine. Celui de Liebesman installe ainsi définitivement la série dans le gore avec cet opus barbare à souhait, dans la veine récente des slashers et autres survivals ultra violents.
Et peu importe que la genèse de Leatherface ne soit au final qu’un prétexte. Passé l’ouverture (le célèbre tueur a été abandonné à la naissance parce que super moche, ce qui explique qu’il devienne fou en grandissant ! Quel scoop !), le scénario nous assène les clichés du genre : une bande de jeunes cons prend la route et se retrouve au menu de la famille dégénérée. Le film ne se départit à aucun moment de cette crétinerie abyssale.
L’intérêt on l’aura compris réside dans le traitement graphique de la violence. Superbement éclairé, le film dispense une atmosphère poisseuse qu’accentue la photo jaunie, lui donnant son caractère glauque et putride. Monté à un rythme d’enfer et filmé ultra nerveusement, cette « préquelle » fait la part belle à une brutalité sans concession. Généreux en tripailles, lacérations, éventrations et autres sévices, le métrage trouve un contrepoint via le personnage du shérif dont les répliques acerbes font souvent mouches. Et si Liebesman n’a manifestement strictement rien à dire, il sait en revanche servir de l’horreur ultra efficace et trépidante en tranches bien sanguinolentes.
CONTRE: Niveau - 1 - Une préquelle inutile
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