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Une bande de potes parcours l'Amérique profonde et trouve sur son chemin une jeune femme visiblement choquée. La recueillant à bord de leur van, ils la voie se faire sauter la cervelle alors qu'ils se dirigent vers une station service isolée...
Si l'on ne peut nier l'efficacité de la réalisation de Marcus Nispel, disposant savamment quelques scènes choc tout au long de son récit sanguinaire, et jouant comme personne avec l'intérieur des cranes et autres blessures, on regrettera qu'il ne donne pas plus de dynamisme aux multiples scènes de poursuite, tronçonneuse en main. En effet, celles-ci sont toujours aussi ridicules, qu'elles aient lieu dans les sous-sols de la maison ou dans les bois, la victime hurlant à la mort, et le poursuivant faisant vrombir crânement son engin.
Fait troublant, des images d'archives, dont on ne saurait dire s'il s'agit des originales ou de reconstitutions, ponctuent avec intelligence le début et la fin du film, ajoutant une touche de réel, des plus effrayante. Le spectateur est alors saisi d'un véritable effroi, qu'il n'arrive que peu à ressentir durant le film, les scènes de découpe étant bien peu visibles, comme dans le film original. Seuls les fameux crochets de boucher auxquels sont suspendues les victimes font toujours leur petit effet. Plus d'esthétique, plus de style, mais une histoire ultra rabachée.
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