affiche film

© Memento Films Distribution

MARIAGE A L’ISLANDAISE

(SveitabrĂșĂ°kaup)


un film de Valdis Oskarsdottir

avec : Erlendur EirĂ­ksson, GĂ­sli Örn GarĂ°arsson, NĂ­na Dögg FilippusdĂłttir, ÁgĂșsta Eva ErlendsdĂłttir, Árni PĂ©tur GuĂ°jĂłnsson, Karl GuĂ°mundsson...

C’est le jour tant attendu pour deux jeunes amoureux islandais : la cĂ©lĂ©bration de leur union. Lorsque les familles des mariĂ©s sont rĂ©unies, tout ce petit monde embarque enfin en bus pour se rendre Ă  l’église. Mais l’église est bien difficile Ă  retrouver, le mariĂ© ayant rĂ©servĂ© par tĂ©lĂ©phone et ne s’étant jamais rendu sur place
 ! La route va ĂȘtre longue et lourde de consĂ©quences tant les tensions augmentent au fil des kilomĂštres parcourus...


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Photo film

Si quelqu'un s'oppose Ă  ce film, qu'il parle maintenant ou se taise Ă  jamais !

Les films de mariage, c’est pile ou face. Pile comme ceux avec Jenifer Lopez ou consorts qui nous montrent les prĂ©paratifs entre copines, nous font croire que c’est gĂ©Ă©Ă©Ă©niaaaaal de se marier et qu’on peut rencontrer l’ñme sƓur pendant la cĂ©rĂ©monie (voire se remettre avec son ex qu’on avait en fait jamais oubliĂ©) ! Bref, ça dĂ©gouline d’ambiance guimauve et d’esprit meringue ! BEURK !

CĂŽtĂ© face, c’est parfois l’occasion de passer Ă  la moulinette tous les codes de la biensĂ©ance et de faire voler en Ă©clats les fondements mĂȘme de la famille. Ce « Mariage Ă  l’Islandaise » baigne en plein dans ce dernier penchant. Il s’affiche comme le « Festen » version mariage. La camĂ©ra Ă  l’épaule renforce d’ailleurs cette impression.

Les situations grotesques s’accumulent au fil des kilomĂštres et ce sont parfois de purs moments de plaisir qui nous sont donnĂ©s de voir comme la grand-mĂšre Alzheimer, le pĂšre ivre devant son match de foot, le mec qui rĂ©cupĂšre toute la famille en consultation psy alors qu’il est historien, sans oublier le final qui clĂŽt le film en apothĂ©ose. Que c’est drĂŽle de voir deux familles se taper sur la gueule un jour de mariage !

Dommage toutefois que le rythme Ă  l’islandaise est Ă  rapprocher de l’adage « doucement le matin, pas trop vite l’aprĂšs-midi ». On s’ennuie un peu face Ă  ce road-movie qui tire parfois trop en longueur les scĂšnes Ă  l’intĂ©rieur du bus et Ă  l’image de la grand-mĂšre qui essaie par tous les moyens de se casser pour aller faire ses courses, on a parfois des envies d’aller voir ailleurs


En plus, la comic-touch islandaise passe parfois difficilement ! On ne comprend pas bien pourquoi il faudrait rire Ă  propos du fait que le mariĂ© soit claustrophobe
 et on a du mal Ă  croire que les futurs Ă©poux ne soient jamais allĂ©s voir l’église avant leur messe ! On se consolera avec les gĂ©nĂ©riques du film qui sont Ă  savourer avec dĂ©lice tant les noms des Islandais sont imprononçables.

Allez, sjĂĄumst !

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