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De retour à Daisy Town, Lucky Luke, dont la vie avait été tirée au sort lorsqu'il était enfant et que ses parents se faisaient assassiner, va croiser le chemin de fameux bandits de grand chemin: Jesse James, Billy the kid, Calamity Jane...
Autant le dire tout de suite, je suis un fan de la première heure de James Huth, dentiste devenu sympathique cinéaste, toujours foisonnant d'idées de mise en scène, aux films grouillants de détails hilarants (« Serial Lover », « Brice de Nice », « Hellphone »), et brillant producteur de films d'horreur (« Dead end »). Je me réjouissais forcément à l'idée de la voir adapter la fameuse BD de Morris et Goscinny, « Lucky luke », avec Dujardin en tête d'affiche. Et il est évident qu'à voir la bande d'interprètes, que ceux-ci ont pris du plaisir à ce tournage en costumes, réalisé entre 2000 et 4000 en Amérique du Sud, avec force paysages désertiques.
Malheureusement, le spectateur, lui, ne s'amuse pas beaucoup, une fois la période d'exposition passée. Quelques gags émaillent le parcours de ce personnage qui, il faut l'avouer, n'avait déjà rien de drôle dans la BD, les daltons, son cheval ou le chien rantanplan lui volant régulièrement la vedette. Difficile du coup pour Dujardin, malgré tout son talent, de rendre son personnage intéressant.
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