© Wild Bunch Distribution
Après huit heures d'attente, toujours pas de départ pour le vol low cost Djerba-Paris. Les passagers, excédés, décident de partir quand même, l'un d'eux se trouvant être un pilote de ligne à la retraite...
L'ex Robin des bois Maurice Barthélémy avait prouvé avec ses deux premiers films qu'il avait plus d'un tour dans son sac. « Casablanca Driver » était aussi décalé et absurde que « Papa » était simple et touchant. Avec son troisième opus, il prouve malheureusement qu'il peut aussi s'égarer. Il opte cette fois pour une formule simple : tirer le maximum de gags d'une situation de départ rocambolesque, à savoir un vol low-cost qui part en vrille. Ainsi, après avoir vite compris que le scénario n'est pas une histoire mais une liste de vannes à placer au bon moment, on se concentre donc sur celles-ci pour rapidement réaliser que la sauce ne prend pas.
Les personnages sont trop stéréotypés pour que l'on s'y intéresse vraiment, certains étant incarnés par des comédiens pas franchement inspirés, et les dialogues, qui ne se veulent que drôles, ne peuvent sauver Jean-Paul Rouve et Gérard Darmon de l'inanité. Et ce sont encore eux qui s'en tirent à bon compte, Judith « Mme Barthélémy » Godrèche, égale à elle-même dans le rôle de la jolie(ment bête) hôtesse, minaudant à la limite du supportable.
Si certaines répliques ou situations sont tout de même bien trouvées, elles restent peu nombreuses. Or une comédie ne peut être un assemblage de quelques bonne idées en un sketch d'une heure et demi : c'est d'abord un film, et « Low Cost » en fait sévèrement les frais.
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