Au pied d'une immense ligne de pylônes électriques, une famille vit dans une caravane. L'homme est chef de chantier et recrute un jeune ouvrier immigré...
« Lost person area » est un film belge qui met en scène un chef de chantier, sa femme et leur petite fille, vivant dans une caravane à proximité d'un champs de pylônes électriques. Troisième larron, un jeune immigré hongrois recruté sur le chantier, va venir palier l'absence parfois prolongée du mari, prenant une place bien trop grande. Plutôt bancal, le scénario développe à peine ces personnages, dont on ne sait finalement rien, lorsque le malheur escompté arrive.
Du coup, difficile pour le spectateur de compatir pour des gens qui lui sont complètement étrangers. Il y avait pourtant matière à un grand drame façon « Breaking the waves », la présence d'un troisième larron dans le couple amoureux étant pour une fois montrée comme un facteur d'équilibre, mais ni l'originalité ni le rythme ou l'émotion ne sont au rendez-vous. Et malgré les paysages arides, aussi infinis qu'opressants, le spectateur se demande ce que, comme ces personnages, il fait là.
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